Perdre le Nord…
Blog d'une lilloise
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Salut !
Je sais… Certains se disent « c'est qui elle déjà…?! ». Je suis sûre que votre mémoire n'est pas aussi vieille que mon arrière-grand-père (qui aurait 123 ans !).
Petit récap' :
Après avoir retrouvé le journal de mon arrière-grand-père (je passe les détails), j'ai décidé d'aller sur ses traces à Zermatt (« Zermatt ? Connais pas… »), là où il a fait l'ascension du Mont Cervin en 1928, à 31 ans.
J'avais déjà entendu parler de cet exploit dans ma famille, mais lire le journal de cette légende familiale m'a donné envie de comparer : une ascension en 2020 VS celle de mon arrière-grand-père en 1928.
Après des mois de préparation, je suis partie direction la Suisse ! Prête et décidée à grimper ce mont qui culmine à 4 478m d'altitude. La hauteur, elle, n'a pas changé depuis mon arrière-grand-père !
En 1928, il n'y avait pas de téléphérique. Aujourd'hui c'est du pareil au même ! Seule la marche amène au sommet !
Une des grandes différences, c'est la durée de l'ascension. Mon arrière-grand-père raconte qu'il a mis huit jours, contre seulement deux pour moi.
Il faut dire que les choses ont changé. En 1928, il a fait l'ascension avec d'autres alpinistes, sans guide. Même s'il était expérimenté, il a décrit des conditions extrêmes (tempêtes de neige, chemins difficiles). Maintenant, avoir un(e) guide est obligatoire, il y a eu trop d'accidents. J'ai lu que plus de 600 personnes étaient mortes sur le Cervin depuis 1865… En plus, il y a des aménagements qui n'existaient pas avant.
Autre grande différence, les touristes. Autrefois, c'était moins attractif. Il y a de plus en plus de touristes et donc le prix des guides est très élevé (1700 € pour moi !).
Ma conclusion ?
Tout le monde peut se mettre au défi, il faut juste trouver sa force. La mienne était de marcher sur les traces du passé.